AGORA Biennale Architecture & Urbanisme & Design
Patrimoines, Héritage / Hérésie
Le patrimoine, c’est potentiellement le monde
Ces dernières années, son domaine d’application s’est considérablement élargi en préservant des espaces de plus en plus vastes et complexes.
La définition de ce qui est patrimonial s’est aussi transformée sous l’effet de l’instabilité des cultures contemporaines.
L’exposition propose d’aborder ces évolutions en deux temps.
La première partie aiguillonnera, à l’aune d’autres cultures que la nôtre, certaines idées reçues qui façonnent l’idée de patrimoine.
Elles seront abordées dans des situations limites pour réactiver leur contenu et faire débat.
La deuxième partie de l’exposition s’intéressera aux structures urbaines à partir du constat suivant : les bâtiments se renouvellent vite, le parcellaire résiste, les tracés restent souvent inchangés.
Ces mécanismes et leurs infinies variations se tiennent au centre de gravité de l’identité des villes, de leur culture.
Ils sont éminemment patrimoniaux et leur connaissance devrait être le préalable à toute action.
Une action que l’on imagine tendue entre le choix d’une conservation in extenso de l’héritage
et l’hérésie de tout faire disparaître.
Pour introduire la notion de projet comme arbitre au cœur des débats, et imaginer un patrimoine réinventé pour le futur.
En avançant encore d’un pas, on pourrait conclure par:
Le patrimoine, c’est ce qui est disponible.
Commissaire : Marc Barani
Scénographie : Birgitte Fryland
Conception graphique : Atelier ter Bekke & Behage
Vidéos : Christian Barani















